Traversée des 2 Savoies

La traversée ds 2 Savoies, de Chambéry à Annecy en courant, en une seule journée. Un défi que la plupart réalisent en 3 à 6 jours. Mon objectif était clair : tout accomplir en moins de 24h, en autonomie, en alternant marche rapide et course, en franchissant les trois sommets : Croix du Nivolet (1 547 m), Mont Revard (1 563 m) et Semnoz (1 702 m). La première tentative le 19 juillet : Dès les premiers kilomètres, la montagne rappelle qu’elle ne se laisse jamais traverser sans résistance. Les crêtes s’enchaînent, le terrain est exigeant, et la météo se déchaîne. À 11h30 : tempête. Pluie battante, orage, sac inondé, pieds trempés pendant plus de 30 km. J'avance malgré tout. Je triomphe du Semnoz… mais le mental se fissure. Au 62e kilomètre, 98 % du parcours, une voiture s’arrête : c’est l’abandon. Un échec, oui. Mais un échec qui m’a réveillé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas frappé un vrai mur. J’ai compris qu’il fallait revenir, plus fort, plus prêt, plus humble. Et je m’étais promis : je reviendrai avant 2026. La revanche : Quelques mois plus tard, le 29 octobre, je retourne exactement au même point de départ. Même défi. Même ambition. Avec la volonté ferme d’aller au bout cette fois-ci. Et je suis allé au bout. 73 km & 3 643 m D+ en 13h34 Sans assistance. Merci l’aventure. Merci à ceux qui m’ont accompagné à distance. Merci à la vie.

La traversée ds 2 Savoies, de Chambéry à Annecy en courant, en une seule journée. Un défi que la plupart réalisent en 3 à 6 jours. Mon objectif était clair : tout accomplir en moins de 24h, en autonomie, en alternant marche rapide et course, en franchissant les trois sommets : Croix du Nivolet (1 547 m), Mont Revard (1 563 m) et Semnoz (1 702 m). La première tentative le 19 juillet : Dès les premiers kilomètres, la montagne rappelle qu’elle ne se laisse jamais traverser sans résistance. Les crêtes s’enchaînent, le terrain est exigeant, et la météo se déchaîne. À 11h30 : tempête. Pluie battante, orage, sac inondé, pieds trempés pendant plus de 30 km. J'avance malgré tout. Je triomphe du Semnoz… mais le mental se fissure. Au 62e kilomètre, 98 % du parcours, une voiture s’arrête : c’est l’abandon. Un échec, oui. Mais un échec qui m’a réveillé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas frappé un vrai mur. J’ai compris qu’il fallait revenir, plus fort, plus prêt, plus humble. Et je m’étais promis : je reviendrai avant 2026. La revanche : Quelques mois plus tard, le 29 octobre, je retourne exactement au même point de départ. Même défi. Même ambition. Avec la volonté ferme d’aller au bout cette fois-ci. Et je suis allé au bout. 73 km & 3 643 m D+ en 13h34 Sans assistance. Merci l’aventure. Merci à ceux qui m’ont accompagné à distance. Merci à la vie.